[Photo : Bloomberg]
Suite à l’apparition des premières critiques du PlayBook le 13 avril dernier en soirée, Jim Balsillie, co-chef de la direction de Research In Motion (RIM), a déclaré le lendemain qu’il considérait que les critiques à l’endroit de sa tablette n’étaient pas équitables (fair). L’indignation de Balsillie, curieusement, est survenue à peine 24 heures après la diffusion de la vidéo montrant l’autre co-chef de la direction de RIM, Mike Lazaridis, mettre fin à un entretien télévisé à la BBC, clamant que les questions du journaliste qui l’interviewait n’étaient pas équitables (fair).
Si les deux fondateurs de RIM ne partagent manifestement pas le talent de Steve Jobs en matière de relations publiques, leur PlayBook, quoiqu’en concluent certains, a reçu un accueil critique… bien moins sombre que de nombreux analystes le laissent entendre. Comme le fait d’ailleurs remarquer un billet de CrunchGear, le PlayBook a reçu un accueil optimiste, quoique pas forcément favorable. En effet, la plupart des chroniqueurs ont conclu qu’en attendant la compatibilité des applications Androïd et d’un logiciel de messagerie indépendant du BlackBerry, il valait mieux attendre pour se procurer la tablette.
Dans un contexte où le PlayBook ne pouvait faire autrement que de subir la comparaison au iPad 2, les critiques, quoique tièdes, finissent pour la plupart sur une note positive, d’où mon billet d’hier sur le sujet. Cet article du Financial Post abonde dans le même sens, expliquant que la « plupart des premières critiques du PlayBook ont été positives», avant de citer David Pogue, du New York Times, qui décrit l’appareil comme « pratique, rapide et bénéficiant d’un design cohérent ».
Malgré les nombreuses critiques légitimes à l’égard de la tablette, il n’y a aucun doute qu’elle sera adoptée par les plus fidèles des propriétaires de BlackBerry. D’ailleurs, on ne peut s’empêcher de soupçonner la journaliste de l’Associated Press qui louange le PlayBook dans la vidéo ci-dessous… d’être l’heureuse propriétaire d’un BlackBerry.
Mise à jour : Ce matin, l'analyste de BMO Capital Markets, Tim Long, qui a eu l'occasion de manipuler le PlayBook hier, établit une cibe ambitieuse pour l'action de RIM, soit 87 $. Son analyse complète est dans notre centre de documentation, plus haut sur cette page, tandis que François Pouliot résume cette dernière ici.