[Photo : Bloomberg]
BLOGUE. Facebook, dont l’action a été malmenée depuis son introduction en bourse, a regagné la faveur de Wall Street. Les résultats dévoilés par le réseau social hier, quoiqu’à peine supérieurs aux cibles des analystes, ont redonné espoir aux investisseurs.
Depuis l’ouverture des marchés, le titre a gagné 23%. À 23,61 $, il demeure malgré tout bien en deça de son prix d’introduction de 38$. Des 26 analystes répertoriés par Bloomberg qui ont publié de nouvelles recommandations ce matin, 19 recommandaient le titre, six étaient neutres et un seul recommandait de le vendre.
Dans les faits, ce qui a séduit les investisseurs est que le réseau social a prouvé qu’il était capable de générer des revenus de la publicité mobile, qui représente 14 % du chiffre d’affaires de l’entreprise.
Une fois annualisée, cette proportion représente un chiffre d’affaires mobile de 600 millions, faisant ainsi de Facebook la deuxième entreprise générant le plus de revenus de la publicité mobile après Google. Ce qui est le plus remarquable, toutefois, c’est que l’entreprise a développé ce créneau en à peine deux trimestres, alors que Google y investit depuis des années.
Wall Street, toutefois, carbure davantage à l’argent qu’aux amis et, compte tenu du multiple généreux accordé à Facebook, la pression demeure forte sur le réseau social. Bref, Mark Zuckerberg a trois autres mois pour trouver le moyen d’extraire davantage d’argent de ses utilisateurs sans pour autant se les aliéner.