Facebook n’est pas MySpace, mais l’entreprise joue avec le feu
Facebook n’abandonne pas pour autant la publicité sociale, mais ce virage, qui vise de toute évidence à maximiser les profits à court terme, pourrait faire dérailler le plan à long terme de Facebook, qui met tout en place pour avoir la capacité de livrer des publicités extrêmement personnalisées. Outre les données sociales dont le site dispose déjà, ses efforts en matière de localisation avec Places et de recherche avec Graph Search le démontrent.
Ainsi, pour devancer les prévisions des analystes de Wall Street, Facebook ne craint pas de polluer le fil de ses utilisateurs avec des bannières. C’est un jeu dangereux, surtout en considérant la rapidité avec laquelle MySpace s’est effondré à l’époque où le réseau social était dominant.
Certes, Facebook réagit au marché beaucoup plus vite que l’ancien MySpace, mais semble succomber au même chant des sirènes : celui de Wall Street, qui ne se soucie que du prochain trimestre, et celui des bannières, qui permettent d’obtenir de l’argent facile à condition de ne pas se soucier d’incommoder ses utilisateurs.