[Photo : Bloomberg]
Le marché québécois est souvent l’exception qui confirme la règle, mais n’échappe pas aux tendances mondiales en matière de navigateurs. Les Québécois, qui ont longtemps préféré le moteur de recherche de Yahoo à celui de Google (ce n’est plus le cas) et préféré le Pepsi au Coca-Cola (c’est encore le cas), délaissent peu à peu Internet Explorer, une tendance qu’on observe partout dans le monde. C’est du moins le constat que dresse une nouvelle étude réalisée par AT Internet, qui se penche sur les marchés québécois, canadien-anglais et français.
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Au Québec, le navigateur installé par défaut dans les différentes moutures du système d’exploitation Windows perd ainsi des parts de marché au profit de Google Chrome, de Safari (le navigateur par défaut des ordinateurs d'Apple) et, dans une moindre mesure, de Firefox. On apprend également dans l’étude qu’Internet Explorer occupait en avril toujours 64,4 % des parts de marché au Québec en avril dernier, en baisse de 2,9 % par rapport à janvier 2011. Malgré tout, Internet Explorer demeure plus populaire au Québec qu’au Canada anglais (51,4 %) et qu’en France (44,6%). Aux États-Unis, un pays sur lequel cette dernière étude ne s’est pas penchée, mentionnons qu’Internet Explorer occupait 55,1 % des parts de marché en avril dernier.
Durant la même période, soit de janvier à avril 2011, Google Chrome a gagné quelque 1,4 % au Québec, avec 8,5% de part de marché en avril, talonnant le troisième navigateur le plus populaire, Safari, dont les parts de marché s’établissaient à 9,1%, en hausse de 1,1%. Quant à Firefox, qui a longtemps bénéficié du soutien de Google, il occupe toujours la seconde place, avec 17,4% des parts de marché, en hausse de seulement 0,4 % durant la même période.
Bref, le marché québécois adopte moins rapidement qu’ailleurs dans le monde les navigateurs Firefox et Google Chrome, mais est néanmoins au diapason du reste de la planète quant aux grandes tendances. Dans la mesure où ces deux derniers navigateurs doivent être installés par l’utilisateur, c’est surtout la force d’inertie qui continue à favoriser ici comme ailleurs Internet Explorer.
Les internautes les plus aguerris, quant à eux, ont largement adopté ces deux derniers navigateurs. J’ai d’ailleurs remarqué en consultant les statistiques du service de réduction de lien que j’utilise pour envoyer des liens sur Twitter que Google Chrome et Firefox sont beaucoup plus utilisés qu’Internet Explorer. Bien que cet échantillon ne soit d’aucune manière représentatif, il reflète du moins la réalité des abonnés de mon compte Twitter… qui sont intéressés par mes liens.