(Photo: Shutterstock)
Je m’inspire cette semaine d’un article de la Revue Gestion qui relate les propos et l’approche du leadership de François Héon.
François s’intéresse depuis plusieurs années au leadership et il a choisi d’orienter ses travaux et sa pratique autour d’une approche du développement du leadership tirée de la philosophie chinoise.
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Le Yin nous invite à nous questionner sur notre intention, alors que le Yang contrebalance et nous invite à recevoir. François travaille beaucoup avec la notion « d’appréciation » qui, elle, vise à se mettre dans une posture réflexive, où l’on observe ce qui est avec ouverture, plutôt que de juger et de réagir.
Nommer une intention n’est pas nécessairement une chose facile. Cela implique d’aller au-delà de la notion de faire. L’intention interpelle l’être, la cause, le pourquoi.
Plusieurs auteurs l’affirment, si notre intention est claire, notre attention est dirigée dans cette direction. Il est donc plus évident, dans notre monde hyperactif, de garder le focus si on l’attache à notre intention.
En pratique, voici ce que cela donne pour moi. Au réveil, j’ai instauré un rituel visant à nommer mon intention pour la journée. Qu’est-ce que je veux vraiment vivre dans ma journée, en lien avec mes activités et les gens que je suis censée rencontrer ?
Par la suite, avant chacune de mes rencontres, je prends le temps (souvent en me déplaçant) de nommer mon intention spécifiquement pour cette rencontre. Quelle sera ma contribution ? Avec quoi est-ce que je veux repartir de cette rencontre ? J’utilise mon discernement pour décider s’il est pertinent de communiquer clairement mon intention aux participants. Parfois, mon intention demeure dans mon jardin secret et c’est très bien ainsi.
Lorsque le tourbillon des rencontres me fait perdre mon focus, je respire trois fois consciemment ; cela me ramène instantanément en équilibre, puisque je reviens dans le ici et maintenant. Par la suite, mon intention peut être tout simplement de conserver ce calme qui s’est réinstallé dans mon mental.
Au coucher, je repasse le fil de ma journée sans jugement (comme une rivière qui passe devant moi) afin d’observer de façon appréciative dans quelle mesure j’ai enclenché le mouvement, de quelle façon j’ai été et j’ai agi dans l’action, en lien avec mon intention.
Ces petits rituels me permettent d’être vraiment plus efficace et surtout, de conserver ma vitalité du matin au soir.