Le potentiel de convertir les sceptiques
M. Stolzfus se dit tout de même rassuré par le scepticisme qui prévaut encore parmi les investisseurs, concernant la capacité de la Bourse de prolonger ses gains. Convertir les sceptiques confère en soit du potentiel aux actions.
« Si l’économie continue à gagner en vigueur et que l’inflation reste sous contrôle comme nous le prévoyons, les craintes concernant la durée du marché haussier se dissiperont. Les investisseurs seront alors assez confiants pour revenir aux secteurs plus cycliques », explique le stratège.
La bonne performance économique aux Etats-Unis nous rapproche d’une normalisation des taux qui favorisera les actions au détriment des obligations.
Ce processus sera ralenti par les forces de la mondialisation, qui placent les coûts de la main-d’oeuvre en compétition, et par les forces de productivité que produisent les avancées technologiques.
Pas une marée montante pour tous
Contrairement à la marée montante des dernières années, les investisseurs récompenseront davantage les entreprises dont les revenus et les bénéfices se démarquent du lot, prévoit-il.
Le recul des taux et du pétrole stimule déjà la consommation. La baisse du prix du carburant réduit aussi les coûts des fabricants.
Les industries bénéficiant de la solide croissance américaine et de la reprise mondiale donneront de meilleurs rendements à court terme : la technologie, la consommation discrétionnaire, l’industrie et les matériaux.
Oppenheimer est neutre envers les secteurs de la finance, de la santé, de la consommation de base et de l’énergie.
Dans l’énergie, le stratège d’Oppenheimer s’attend à une nouvelle vague de consolidation qui bénéficiera aux actionnaires des entreprises de cette industrie et à leurs courtiers.
Les secteurs les plus « défensifs » des télécommunications et des services aux collectivités devraient par contre traîner de la patte.
Voici sa répartition globale :