L’effet Vanguard se fera sentir
L’industrie a crû de 13 % en 2011, mais huit acteurs se partagent désormais la tarte de 43 milliards de dollars, précise M. Hallett (BlackRock, Claymore, BMO, Horizons, PowerShares (Invesco), Vanguard, RBC et XTF Capital), alors qu’ils n’étaient quatre, il y a un an.
Vanguard joue la carte de sa notoriété américaine et de ses frais modiques pour prendre des parts de marchés.
Dans tous les marchés où Vanguard prend pied, le géant impose une baisse des frais à ses concurrents, indique Howard Atkinson, président de BetaPro Management, le fournisseur des fonds Horizons, récemment passé dans le giron de la firme coréenne Mirae Asset Global Management.
Les banques, elles, bénéficient de l’étendue de la force de frappe de leur réseau de succursales. C’est ce qui explique que la Banque BMO ait pu récolter si rapidement 3,8 milliards de dollars d’actif dans ses fonds négociés en Bourse.
En avalant Claymore, BlackRock empêche aussi l’un de ses rivaux de prendre plus de place.
« Le motif derrière la transaction est davantage une affaires d’expansion que de consolidation », écrit Rudy Luukko, chroniqueur au site sur les fonds Morningstar. D’ailleurs, les 48 fonds de BlackRock et les 34 fonds de Claymore sont complémentaires.
Les iShares calquent des indices de marché généralistes construits en fonction de la valeur boursière des sociétés.
Les fonds Claymore cherchent à surpasser les indices à l’aide de fonds négociés en Bourse qui filtrent les titres des indices en fonction de critères fondamentaux.
Claymore rend aussi ses fonds négociés en Bourse attrayants pour les planificateurs financiers en leur versant une commission de suivi de 0,75 %.
Les Fonds iShares de BlackRock sont populaires auprès des investisseurs institutionnels, explique M. Kerzerho.
Certains fonds pourraient fusionner au fil du temps, notamment ceux qui investissent dans les marchés émergents, croit M. Hallett.
Dave Paterson, un analyste indépendant en fonds d’Oakville, s’attend à des fusions éventuelles parmi les fodns de tirtes à revenu fixe.
« De toute façon, tout changement exigera un vote des porteurs d’unités », dit M. Kerzerho.
Seul Jonathan Chevreau, chroniqueur en finances personnelles au Financial Post, dit craindre moins d'innovation de la part de la société combinée.