BLOGUE. L’indice américain phare S&P 500 connaît son meilleur début d’année depuis 1987, soit 4 % au cours des onze premières séances de 2012, rapporte Bloomberg.
Le S&P 500 a gagné des points au cours de sept des huit premières séances de négociation de l’année. Une telle séquence ne s’est produite que huit fois depuis 1900, selon JPMorgan Chase & Co. Or, en moyenne la Bourse américaine s’est apprécié en moyenne de 16 %, après un tel début d’année.
Donald Coxe, l’érudit stratège pour BMO Marchés des capitaux, se dit aussi encouragé par deux indicateurs récents, qui suggèrent que l’année boursière 2012 pourrait surprendre.
Lors de la première séance de l’année, les dix catégories de titres les plus à la hausse, parmi 197 groupes d’actions que l’Investor’s Business Daily collige chaque jour, étaient des titres associés aux ressources naturelles.
« Nous suivons ce classement depuis des décennies et il est rare d’y voir autant d’unanimité. Dans le passé, un tel bilan est porteur de bons vents » écrit M. Coxe.
Le stratège signale aussi la performance de l’indice des banques régionales américaines KBW. Cet indice a surpassé un S&P 500 à la hausse, au cours des trois derniers mois de l’année.
« Ces banques sont économiquement et socialement utiles, contrairement aux banques d’investissement. Elles fournissent les prêts dont les entreprises et les consommateurs ont besoin », dit-il.
Lorsque ces banques surclassent un marché haussier, après une période noire, c’est généralement un bon indicateur que des jours meilleurs sont devant nous, pour l’économie et la Bourse, ajoute-t-il.
Espérons que ces indicateurs sont porteurs de bonnes nouvelles et que la hausse des Bourses n’est pas le seul fait d’achats forcés par les vendeurs à découvert, à un moment oû le volume de négociation est bien maigre.
Le volume moyen de transactions au New York Stock Exchange des 50 dernières séances n’a pas été aussi faible depuis 1999, rapporte Brockhouse Cooper.