BLOGUE. Les industries de la santé et de l’énergie sont les plus attrayantes globalement, révèle une analyse comparative de l’évaluation de tous les secteurs du S&P 500 américain en fonction de leurs bénéfices, de leurs flux de trésorerie et de leur valeur comptable, par rapport à leur évaluation historique.
« Le rétablissement du multiple d’évaluation de ces deux industries offre un bon potentiel d’appréciation », affirme Savita Subramanian, stratège quantitatif, actions, chez Bank of America Merrill Lynch.
Les titres de l’énergie pourraient s’apprécier de 7 à 13 % s’ils regagnaient leur évaluation moyenne. Le secteur de la santé recèle un potentiel d’appréciation de 15 à 44 %, dépendant du multiple utilisé.
À l’intérieur du secteur de la santé, les sociétés pharmaceutiques sont les favorites, car ce sont de rares payeurs de dividendes élevés encore bon marché.
À l’inverse, les titres des fournisseurs de télécommunications et de services aux collectivités, les payeurs classiques de dividendes, sont encore 20 % plus chers que leur évaluation historique, précise Mme Subramanian.
Ce sont toutefois les titres de technologie qui offrent le plus de potentiel d’appréciation lorsqu’on compare leur évaluation actuelle à leur moyenne historique.
Si leur évaluation par rapport aux bénéfices prévus dans 12 mois revenait à leur moyenne, ces titres pourraient s’apprécier de 32 %.
En revanche, Mme Subramanian met les investisseurs en garde contre les titres de la consommation discrétionnaire, car ils sont chèrement évalués au moment où la hausse de taxe sur la masse salariale et l’imposition accrue des ménages gagnant plus de 450 000 $ US pourrait rendre les consommateurs mois dépensiers.
Les titres de cette industrie se négocient à un multiple de 3,8 fois leur valeur comptable, comparativement à une moyenne historique de 2,7 fois.