BLOGUE. 2013 sera une autre bonne année pour les actions mondiales, grâce à la reprise économique et aux banques centrales accomodantes, prévoit Christopher Ferrarone, stratège chez UBS.
Contre toute attente, l'indice mondial Morgan Stanley Capital a livré un rendement de 13 %, en dollars américains, en 2012.
« Bien que nous soyons optimistes, une approche équilibrée reste de vigueur parce que plusieurs problèmes doivent encore être résolus. Les titres mondiaux de premier ordre, qui versent des dividendes solides, demeurent donc un bon rempart pour les investisseurs », écrit-il.
UBS passe au peigne fin 3 300 titres afin de repérer les choix de première qualité à l’aide de 14 variables, dont le rendement de l’avoir des actionnaires, la croissance des bénéfices et des flux de trésorerie, ainsi que la constance des dividendes, etc.
Le tri détecte les entreprises qui accroissent leurs bénéfices et leurs flux de trésorerie de façon durable, tout en ayant démontré la volonté et la capacité de redistribuer leur capital à leurs actionnaires.
UBS compare les entreprises par rapport à leurs semblables, dans leur industrie propre.
L’évaluation est un facteur déterminant aussi puisque dans un contexte de croissance lente, tout changement dans le multiple cours-bénéfice des entreprises aura un impact plus senti que de coutume sur le rendement espéré explique M. Ferrarone.
52 entreprises mondiales passent le test de qualité d’UBS et figurent parmi les recommandations d’achat d’UBS.
Trois Canadiennes se hissent dans cette liste sélect : les rivaux des télécommunications BCE et Telus ainsi que la Banque Scotia
BCE (Tor., BCE) se négocie 13,3 fois les bénéfices prévus dans un an et verse un dividende de 5,3 %.
Telus (Tor., T) s’échange à un multiple de 14,9 fois les bénéfices prévus dans 12 mois et verse un dividende de 4 %.
La plus internationale des banques canadiennes, Banque Scotia (Tor., BNS), se négocie 10,4 fois les bénéfices prévus dans 12 mois et procure un dividende de 4 %.