Pire scénario : hausse des taux, sans inflation
En mars 2012, les FPI avaient aussi baissé de 4 % lors de la hausse de 0,20 % des taux canadiens de dix ans. Par la suite, un nouveau repli des taux avait propulsé les FPI à de nouveaux sommets.
Si les taux augmentent, sans hausse correspondante de l’inflation, les FPI souffriront en Bourse, car leurs loyers ne bénéficieront pas de l’ajustement habituel à l’inflation, qui compense pour la hausse des taux.
Dans ce scénario, la valeur attribuée aux flux de trésorerie générés par les portefeuilles immobiliers baisserait.
Dans l’ensemble, les FPI se négocient à des multiples d’évaluation encore supérieurs à leur moyenne historique depuis 2003.
5 choix prudents de FPI
Les FPI les plus sensibles à la variation dans la valeur de leurs flux sont les plus chèrement évalués en Bourse, soit Brookfield Office Properties, Mainstreet Equity, InnVest Reit et CAP Reit.
Les FPI suivants seraient moins touchés par le scénario évoqué : Granite Reit, Northern Reit et Allied Reit.
M. Rothshild termine son rapport avec une liste des FPI qu’il juge les plus prudents, soit en raison de leur évaluation inférieure, de leur meilleur bilan ou de la qualité de leurs actifs : First Capital Realty, H&P Reit, InterRent Reit, Killam Properties et Pure Industrial Reit.
À lire aussi :
Privilégiées : comment se prémunir contre la hausse des taux
Services publics : Canadian Utilities, Algonquin et Fortis mieux armées pour la hausse des taux