BLOGUE. Même si elles n’atteignent plus le record en 40 ans de juillet 2011, les liquidités des sociétés canadiennes non financières sont encore élevées lorsque les compare à leurs dépenses en investissement brutes, et en proportion de leur valeur boursière.
« Les quelques 500 entreprises canadiennes non financières dans notre banque de données de 20 000 sociétés dans le monde ont les ressources financières pour investir, réduire leur dette, verser des dividendes accrus, et réaliser des acquisitions et des rachats d’actions », indique Andrew Kuske, stratège de Credit Suisse, dans son bilan annuel.
La proportion des liquidités par rapport aux investissements bruts, à la valeur boursière des entreprises et au ratio d’amortissement est supérieure à leur moyenne respective des 25 dernières années, précise le stratège.
Les analystes profitent de l’occasion pour prédire l’usage le plus probable des liquidités de 24 sociétés, dans six industries.
Consommation
Dans l’industrie de la consommation discrétionnaire (qui inclut les détaillants et les fabricants de pièces d’autos par exemple), les liquidités sont inférieures la moyenne des 25 dernières années et elles diminuent.
Néanmoins, trois sociétés de cette industrie ont les moyens financiers de retourner du capital à leurs actionnaires : Aimia (Tor., AIM) peut racheter ses actions et majorer son dividende, Great Canadian Gaming (Tor., GC) pourrait instaurer un dividende et racheter de ses actions et Thomson Reuters (Tor., TRI) est en position pour faire croître son dividende et réaliser des acquisitions.
L’industrie de la consommation essentielle affiche des liquidités décroissantes, mais elles restent 10 % supérieures à la moyenne depuis 25 ans, en proportion de leur valeur boursière.
Dans cette industrie, Dollarama (Tor., DOL) a les moyens financiers d’augmenter ses dividendes et de racheter des actions, tandis que George Weston (Tor., WN) est à l’affût d’acquisitions.