Réforme financière Obama: il faut craindre le pire!

Publié le 26/04/2010 à 11:49

Réforme financière Obama: il faut craindre le pire!

Publié le 26/04/2010 à 11:49

Par Diane Bérard

BLOGUE. Obama veut mater Wall Street et, à 17 heures aujourd'hui, le sénat américain se prononcera sur la réforme du secteur financier proposée par le président  des États-Unis.

SUIVEZ-MOI SUR TWITTER: diane_berard

Je ne crois pas que Wall Street retient son souffle. Il faut 60 votes pour que cette réforme passe et il y a 59 sénateurs démocrates... Or tous les sénateurs républicains ont indiqué jusqu'à présent qu'ils allaient voter contre. Histoire de signifier qu'ils exigent une loi avec plus de mordant. Peut-on le blâmer?

"Cette réforme sera dans le meilleur intérêt du pays mais aussi du secteur financier", a déclaré Obama. Comment une réforme destinée à mater Wall Street peut-elle servir les intérêts du secteur financier? Cela n'a pas de bon sens. Peut-on faire le bonheur des gens malgré eux?

Le chroniqueur James Surowiecki, du New Yorker, soulève une question fort pertinente: à qui Obama fait-il référence lorsqu'il parle du secteur financier: les entreprises ou les individus qui les composent?

Si la réforme est dans l'intérêt des entreprises, de leur stabilité et de leur survie à long terme, tout est parfait.

Par contre,  si la réforme Obama sert les intérêts des financiers, courrons  aux abris! Ils ont prouvé à maintes reprises que leurs intérêts ne sont pas alignés  sur ceux de la population ni du pays.

Pour en savoir plus  je vous suggère l'entrevue du prof Simon Johnson de MIT qui vient de publier l'ouvrage 13 bankers sur la concentration du pouvoir dans les mains du secteur financier.

 

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.