BLOGUE Pour les prochains jours, je serai à Paris pour assister au premier Forum International de l’économie mauve, sous le patronage de l'UNESCO.
Qu’est-ce que l’économie mauve? Celle qui valorise la culture. Pas la culture au sens artistique, mais bien au sens anthropologique.
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Chaque produit possède une dimension culturelle. Il a été fabriqué dans un lieu et par des gens qui ont une culture particulière. Une entreprise peut valoriser l’aspect culturel de ses produits ou elle peut le nier c’est-à-dire tenter de niveler ce qu’elle fabrique pour que sa production s’adresse à tout le monde. C’est l’effet mondialisation. Un monde “Holiday Inn”.
Le secteur agro-alimentaire représente sûrement la meilleure illustration de l’économie mauve. Les produits du terroir se veulent le plus près possible du coin de pays dont ils sont issus. Ces aliments constituent une alternative à la nourriture de "masse" qui l’on trouve sur les tablettes des épiceries de Montréal, Shanghai, Sao Paulo et Berlin. Et ça fonctionne. Les consommateurs apprécient. On peut voir le même phénomène dans le secteur de la mode. Vous n’avez qu’à penser aux vêtements des jeunes designers québécois que l’on retrouve de plus en plus dans les boutiques de quartier.
La question: peut-on intégrer le concept d’économie mauve à d’autres secteurs que l’agriculture et la mode?
