BLOGUE Alors, qui se retrouvera en défaut de paiement le premier; la Grèce ou les États-Unis?
C’est l’éditorialiste Stephanie Flanders de la BBC qui pose la question. Vous pouvez lire son éditorial ici.
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Rappelons les faits:
-Les États-Unis ont un plafond maximal d’endettement. Ce dernier est voté par le Congrès. Il a été hissé 75 fois depuis 50 ans;
-quatre fois par année, le gouvernement américain doit payer des intérêts sur sa dette. Prochaine date; le 15 août;
-entre le 3 et le 31 août, le gouvernement Obama aura 1,8 fois plus de dépenses à acquitter (307 milliards) que des revenus encaissés ( 172 milliards). En principe, pour s’en sortir, il faudrait réduire les dépenses de … 44%!
Le défi
Le Congrès a jusqu’au 2 août pour trouver une solution. Sinon, il faudra “fermer” temporairement le gouvernement c’est-à-dire renvoyer les fonctionnaires chez eux, faute d’argent pour les payer. Musée, parcs nationaux, ministères, etc, n’offriraient donc plus leur service régulier à la population. Cela s’est d’ailleurs déjà vu, en 1995 et 1996, vous pouvez en lire davantage ici. Et cela se produit en ce moment au Minnesota qui est “fermé” pour la cinquième journée consecutive. Vous pouvez en lire davantage ici.
L’impasse
Il n’y a pas 36 manières de régler ce problème: vous coupez les dépenses ( Républicains) ou vous augmentez les revenus (Démocrates). Lire ici l'excellent édito sur le site The Economist qui évoque jusqu'où l'intransigeance et le dogmatisme des Républicains peut mener.
Mais évoquer des hausses d’impôts aux États-Unis est aussi aisé que de parler de corde dans la maison d’un pendu…
