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J’ai pensé terminer les questions/réponses provenant du webinaire (il est temps que je finisse, 2 mois plus tard) avec des réponses en rafale aux questions qu’il reste….
Voici :
Q :Que pensez-vous des «traders» (day et swing)?
R : Je pense que la plupart ne font pas d’argent et que c’est la façon la plus difficile d’appréhender les marchés boursiers. C’est pour cela que je leur souhaite bonne chance.
Q : Que pensez-vous des obligations?
R : Depuis maintenant près de 30 ans, le rendement des obligations a été supérieur à celui des actions. Je vous prédis que dans les 30 prochaines années, le marché boursier fera mieux que le marché obligataire.
Q : Où puis-je trouver de l’information sur comment interpréter les ratios financiers et pour faire de l’analyse fondamentale ?
R : Il existe de nombreux livres sur le sujet. Je vous conseille L’Investisseur intelligent de Benjamin Graham, Uncommon Stocks and Uncommon Profits de Phil Fisher et mon livre, Investir à la Bourse et s’enrichir (je m’excuse auprès de ces deux légendes de me retrouver dans le même paragraphe qu’eux !).
Q : Que pensez-vous des banques canadiennes ?
R : Elles ont bien résisté à la crise ; reste à savoir si elles résisteraient autant à un déclin sensible du marché résidentiel canadien. Je n’en ai aucune en portefeuille ; je respecte ma règle à savoir que lorsqu’on achète une banque, il faut connaître et apprécier le banquier.
Q : Quel type de véhicule financier préconisez-vous et que pensez-vous des actions indicielles ?
R : La plupart des épargnants devraient investir en Bourse par le biais des fonds négociés en Bourse (ou des fonds indiciels). Cela dit tout.
Q : Quels sont les risques d'investir dans les FNB relativement aux fraudes des gestionnaires ?
R : Pour les fonds négociés en Bourse classiques (comme ceux sur le S&P/TSX et le S&P 500), les risques sont pratiquement nuls puisque vous possédez l’actif sous-jacent à l’indice. Le gestionnaire ne touche à votre argent. Vous n’avez pas besoin des autres FNB.
Q : Si on investit en argent canadien dans un placement américain, le facteur «taux de change» fait son œuvre ; si on investit en argent américain dans le même titre même résultat. Y a-t-il une différence entre les deux ; si oui laquelle ?
R : Je ne suis pas certain de comprendre votre question. La différence, c’est que dans le premier cas, il y aura conversion de devises ; donc, vous paierez des frais de conversion. À part ça, une fois la transaction faite, je ne vois pas de différence.
Q : Étant étudiant, je peux mettre 100$/semaine :. CELI ou REER? De plus, devrais-je acheter des fonds de placements sur le marché américain ou canadien, des ishares?
R : Amassez votre capital avant d’investir. Si vous achetez pour 100 $ de fonds négociés en Bourse, vos commissions seront trop importantes. Comme vous êtes étudiant, donc à un taux marginal d’imposition peu élevé, le CELI est plus intéressant que le REER, sur la base de la fiscalité.
Q : Que pensez-vous des fiducies de revenu (avant leur changement) ?
R : Rien de spécial. Il faut les considérer une par une en fonction des mêmes critères de sélection que n’importe quelle autre société.
Q : Pour une personne dans la quarantaine, quel est la diversification typique par type de placement ?
R : Typiquement, on vous dira qu’à 40 ans, vous devriez avoir 60 % en actions et 40 % en obligations. Par contre, selon ma vision personnelle, vous devriez être à 100 % en actions. Toutefois, si la Bourse et ses fluctuations vous fait peur, vous auriez avantage à en tenir compte dans votre pondération.
Voilà ! J’ai répondu à l’ensemble des questions posées lors du webinaire. Si vous n’avez pas trouvé réponse à votre (ou vos) question, n’hésitez pas à m’en faire part.
Et merci encore à tous les participants à mon webinaire et merci également à notre commanditaire Disnat. Ce fut une expérience fort enrichissante.
Bernard Mooney