Blogue. Le 8 décembre dernier, j’ai écrit dans mon blog que le Venezuela pourrait bien être forcé de dévaluer sa devise.
Un mois plus tard, vendredi 8 janvier, c’est fait. Le président Hugo Chavez a annoncé officiellement que la valeur du bolivar passerait de 2,15 par dollar US à 2,6 par dollar, une dévaluation de 17 %. .
Il a également annoncé la création d’un deuxième taux de change pour les importations «non-essentielles» appelé le bolivar pétrolier. Le taux du bolivar pétrolier a été établi à 4,3 par dollar.
Une telle dévaluation rapide est signe que les temps sont durs pour ce producteur pétrolier. Le président a le mérite d’agir rapidement.
D’autre part, ce n’est qu’un autre coup sur le grand échiquier des devises mondiales. La dépréciation du dollar US, si elle se poursuit, multipliera les pressions sur les pays qui font du commerce avec les États-Unis.
Ce qui pourrait se terminer soit par une crise du marché des devises ou par une guerre commerciale.
C’est un des risques financiers cette année qui pourrait entraver le marché haussier.
Bernard Mooney