Blogue. Ne serait-ce que pour éviter la disparition de la confiance (comme en 2008-09), l’immense plan de sauvetage des autorités européennes est une sage décision.
La crise qui progressait, avec à son centre la Grèce, menaçait la reprise économique mondiale, en commençant par les Etats-Unis.
D’ailleurs, je ne serais pas surpris d’apprendre que les dirigeants de la banque centrale européenne (BCE) aient reçu un appel ou deux en provenance des Etats-Unis. Le président américain a appelé d’autres chef de gouvernement d’Europe. Je suis à peu près certain que le président de la Federal Reserve, Ben Bernanke, a parlé au président de la BCE.
M. Bernanke, après son expérience de la récente crise financière, a sûrement tordu le bras de son collègue européen prêchant une intervention aussi urgente que massive pour éliminer toute possibilité de contagion.
La réaction des marchés dès l’ouverture ce matin est l’équivalent d’un grand soupir de soulagement.
En passant, loin de moi l’idée qu’on vient de régler tous les problèmes, incluant la situation en Grèce. Ce n’est que le premier pas vers une solution qui sera douloureuse à long terme. Au moins, on a évité que des crises semblables éclatent un peu partout en Europe et ailleurs dans le monde.
Bernard Mooney
