BLOGUE. Ces jours-ci, j’ai la chance de participer à un intense tourbillon d’activités médiatiques, conférences et salons sur l’immobilier. De la rencontre de tous ces gens, qui évoluent et investissent dans le même marché et qui, composant avec les mêmes défis résultant du contexte économique et financier qui est en 2012 le nôtre, il en ressort deux visions :
La première, plus défensive, est un savant mélange d’une forme de déni et de résistance aux changements. La logique étant que puisque le marché immobilier va bien depuis nombre d’années et que personne ne sait avec précision l’ampleur de ce qui se produira ni quand très exactement, alors pourquoi ne pas poursuivre dans la même direction?
La deuxième, davantage proactive, se nourrit en partie de la frustration de chercher inutilement un immeuble à la fois en bon état à défaut de générer des profits, de couvrir minimalement ses dépenses. C’est l’acceptation et l’ouverture face aux incontournables changements.
Que l’on adopte une attitude ou l’autre, ou les deux à la fois en alternance, le marché immobilier n’est déjà plus ce qu’il était. Cela représente déjà quelques défis et beaucoup d’opportunités.
Martin Provencher
www.martinprovencher.com
