BLOGUE. Au Canada, comme ailleurs dans le monde, le prix des terres arables continue de monter. On donne l’exemple de la Montérégie où le prix moyen de l’hectare (2,47 acres ou 106 375 pieds carrés) se situait en 2010 à plus de 12 000$1. Cette tendance à la hausse des prix des terres cultivables résulte d’une augmentation de la demande mondiale de grains, autant pour la consommation humaine que animale à laquelle s’ajoute un aiguillage d’une part croissante des céréales, particulièrement le maïs, vers la production de carburant, dont l’éthanol. De plus, les coûts de production sont directement liés au prix du pétrole, d’une part pour la consommation de carburant nécessaire au fonctionnement de la machinerie et au chauffage des installations et d’autre part, en raison des dérivés pétroliers qui entrent dans la composition des engrais, essentiels afin de soutenir la production intensive à l’échelle industrielle.
Ceci étant dit, il est possible d’envisager que cette tendance à la hausse des prix des terres agricoles influencera à son tour, selon la théorie des vases communiquant, les prix des terres forestières et des terrains en général. L’espace étant limité et les besoins de l’humain, dont le nombre ne cesse de croître sur la planète, quasi insatiables, ces constats ouvrent la porte à une opportunité d’investissement solide et profitable.
Martin Provencher, auteur-conférencier en immobilier
- « Les terres vendues à prix d’or », Carl Renaud, Agence QMI, Le journal de Montréal le 15 novembre 2011, p.54