Les mauvaises nouvelles ont un pouvoir d’attraction, qui en bout de ligne, font vendre! La peur est génératrice de vente. Nous savons cela d’instinct. Les médias aussi. Loin de moi l’idée de tenter de minimiser les défis qui se pose actuellement à notre économie, aux systèmes financiers mondiaux et tout ce qui en découle ainsi que les implications qui affecteront ou non le portefeuille, le vôtre et le mien.
Mon but n’est pas de nier la gravité de la situation où dans ce cas, je serais immédiatement accusé sans procès de manquer de réalisme, de porter des lunettes roses. Je ne fais que constater, sans pouvoir malheureusement expliquer ce versant de la nature humaine qui se nourrit du négatif. Dites-moi sinon :
Pourquoi un incendie attire autant de gens sur le trottoir opposé alors que les magnifiques paysages d’automne passent inaperçu?
Pourquoi une bagarre provoque un attroupement alors que les deux mêmes individus se félicitant par une chaleureuse poignée de main n’attirent aucun regard?
Pourquoi les institutions financières vous demandent des garanties pour assurer leur prêt (en cas de non-paiement) au lieu de vous proposer des véhicules de placement afin de canaliser vos profits à venir?
Pourquoi les médias nous parlent-ils des cinq malheureux qui ont perdus la vie sur les routes au cours du week-end ou pourquoi avons-nous droit dans les journaux à une section nécrologique alors que l’on ne nous parle jamais des 235 bébés (environ 86 000 /365 jours) qui naissent au Québec chaque jour?
Comment peut-on ensuite se plaindre de ne pas réussir en grand, en immobilier ou dans une autre activité, alors que nous surutilisons le mot « petit » sans arrêt dans toutes nos phrases!
Passez une belle petite semaine, vous méritez une petite pause de votre petit écran.
Martin Provencher, auteur-conférencier en immobilier
www.martinprovencher.com
