Montréal, une des voies vers l'informatique en nuage pour Ericsson

Publié le 03/12/2011 à 00:00

Montréal, une des voies vers l'informatique en nuage pour Ericsson

Publié le 03/12/2011 à 00:00

Pour faire sa place dans le nuage informatique si convoité, Ericsson compte sur son centre de R-D montréalais... mais pas uniquement.

Le géant suédois des télécommunications a récemment inscrit l'informatique en nuage (cloud computing) sur sa liste de projets à développer. Un choix inévitable, étant donné que ses concurrents - IBM, HP, Google et Microsoft - y sont déjà.

Cette technologie consiste à déposer des données ou des applications sur des serveurs distants, et non plus locaux. Chez Ericsson Canada, cette recherche a trouvé sa place parmi les projets en cours.

«Il ne fait aucun doute que les technologies liées au nuage joueront un rôle central dans la stratégie d'Ericsson, quand on considère ce qui est offert en la matière, tant aux particuliers qu'aux entreprises», dit Paddy O'Leary, chef des installations d'Ericsson à Montréal. Il tempère la place que prendront ces technologies dans le portefeuille de projets du centre, car le développement de l'informatique en nuage y est embryonnaire, même si des résultats sont attendus aussitôt que l'an prochain.

«Oui, nous avons engagé des recherches ici au cours des 12 derniers mois [un investissement dont le montant n'est pas dévoilé], cependant, comme dans tout projet, notre façon de faire est de partager ce travail entre les différentes antennes de l'organisation, que ce soit en Suède ou en Chine, avant de collaborer tous ensemble», dit-il. L'entreprise précise que le centre officiellement mandaté de conquérir le nuage sera choisit par Ericsson au début de 2012.

La clé de la connectivité

Paddy O'Leary précise que son centre persistera sur la voie de la diversification. «Il n'y a pas de créneau spécifique sur lequel nous bâtissons notre futur», dit-il.

La stratégie consiste à jouer sur plusieurs tableaux à la fois et, surtout, à assurer une interconnectivité au sein du centre. Ainsi, les services qui se consacrent aux réseaux, au multimédia (applications de tablettes ou de téléphones intelligents), à la R-D des produits et, enfin, la division des services aux professionnels mettent en commun leurs résultats. Notamment, les demandes émanant de la clientèle sont relayées d'un service à l'autre, afin de leur apporter une réponse complète.

Cette connectivité est également tournée vers l'extérieur : «Nous travaillons avec de nombreuses universités québécoises», note M. O'Leary. Puisqu'il juge la recette fructueuse, il y a fort à parier que celle-ci s'appliquera au développement de l'informatique en nuage.

«Nous disposons de grandes compétences à Montréal et d'un vaste bassin de clients intéressés par cette technologie en Amérique du Nord», note le chef du centre montréalais, lequel a contribué à déposer 345 brevets pour l'entreprise depuis 1986.

ERICSSON À MONTRÉAL, C'EST...

un des plus importants centres de R-D du groupe à l'extérieur de la Suède, dont la fondation remonte à 1986, à Ville Mont-Royal ;

près de 1800 employés.

Source : Ericsson

2 G$ Montant des investissements de R-D au Canada depuis 10 ans, dont 353 millions en 2010. Source : Ericsson

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