Comment GE Canada arrive à croître malgré la crise

Publié le 20/10/2012 à 00:00

Comment GE Canada arrive à croître malgré la crise

Publié le 20/10/2012 à 00:00

Les consommateurs canadiens sont certes endettés, mais le bilan financier des entreprises canadiennes a rarement été aussi solide. Leur compte en banque bien garni leur permet d'investir, et General Electric Canada, qui offre une grande variété d'équipements industriels, ne manque pas d'en profiter.

«Notre revenu annuel connaîtra une croissance solide dans les deux chiffres, ce qui n'est pas le cas partout dans le monde», dévoile sa pdg Elyse Allan, qui donnera une conférence devant le Cercle canadien de Montréal le 22 octobre.

Mme Allan attribue une part importante de cette croissance à la vigueur du secteur minier canadien, mais aussi à la modernisation des équipements dans d'autres secteurs. «Il y beaucoup de nouveaux projets mis en branle dans le secteur minier, mais dans les industries qui stagnent, ce qu'on voit, ce sont des investissements visant à augmenter la productivité. Ces entreprises veulent améliorer l'efficacité de leur exploitation, faire de meilleurs produits et être plus concurrentielles à l'échelle mondiale.»

GE Canada n'échappe pas à la tendance et a investi des dizaines de millions cette année afin de développer, pour elle-même et ses clients, des technologies de production plus efficaces. L'entreprise a ainsi ouvert un «centre d'innovations» à Calgary en juin dernier, ayant spécifiquement pour mission de développer des technologies pour ses clients.

L'entreprise a également dévoilé l'été dernier un investissement de 61,4 millions de dollars dans son usine de Bromont afin de mettre au point des robots et des équipements de production.

«Nous avons introduit dans cette usine plus de 100 robots différents, et pas un seul emploi n'a été perdu, car les employés de la production que les robots remplacent aident les ingénieurs à concevoir les robots et à déterminer comment ils peuvent les intégrer le plus efficacement possible dans les cellules de travail.» GE Canada emploie 7 000 employés au pays, dont 1 400 au Québec.

Des synergies avec GE Capital

General Electric a beau être une entreprise diversifiée, elle doit sa réussite à sa capacité d'agir comme un tout cohérent.

GE Capital Canada, établie à Montréal, investit ainsi dans la plupart des secteurs d'activité de sa grande soeur : «Dans un projet minier, par exemple, il n'y a pas seulement la minière qui soit susceptible d'avoir besoin de financement, mais ses sous-traitants et toutes les entreprises concernées en aval», explique Elyse Allan.

Le bras financier de GE, qui compte 300 employés au Canada, investit en capital de risque. Le secteur des TI est également un domaine où l'entreprise réalise des investissements : «Nous sommes l'une des plus grandes entreprises de logiciels du monde, dit la pdg. Nous concevons notamment des systèmes d'exploitation.»

Une stratégie qui n'a rien de nouveau pour l'entreprise. Après tout, son fondateur, Thomas Edison, vendait des ampoules incandescentes aux Américains et leur fournissait de l'électricité, grâce à l'Edison Electric Illuminating Company, qu'il avait fondée en 1880.

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