Le porte-parole de la société d'État, Marco Dubé, n'a toutefois pas voulu confirmer l'information.
« On ne peut pas vraiment faire cette interprétation, a-t-il indiqué », manifestement embarrassé, comme si Radio-Canada en avait dévoilé plus qu'elle ne le souhaitait.
« Il s'agit là seulement d'un portrait de l'année financière 2011-2012 (NDLR : terminée le 31 mars 2012) et ça ne tient pas compte de certains coûts qui sont survenus les années précédentes, comme le développement de la plateforme. »
Autrement dit, Tou.tv aurait atteint la rentabilité dans ses opérations courantes, sans avoir encore engendré de véritable bénéfice net. Encore là, ce serait une nouvelle très intéressante. Mais M. Dubé refuse de la confirmer. « Je ne sais pas exactement ce qui est et ce qui n'est pas pris en compte. »
Nos demandes pour des informations complémentaires n'ont jusqu'ici pas trouvé écho.
AJOUT : En soirée, mardi, M. Dubé a précisé davantage la nature du « coût net par heure d'utilisation ». Selon lui, il s'agit de « la différence entre les revenus (publicité pour Tou.tv) et les coûts directs (bande passante, production, entretien de la plateforme, programmation, etc.) ». Bref, il confirme que les opérations de Tou.tv sont rentables, mais que le projet dans son ensemble n'a pas encore remboursé tous les investissements initiaux.
P.S. : Un merci particulier au blogueur Steve Faguy (@Fagstein), qui a été le premier à relever l'information dans le rapport de Radio-Canada.
