Il y a une dizaine d'années, l'industrie des effets visuels à Londres se résumait à quelques petites boutiques indépendantes. Mais, voyant venir la manne des films de la série Harry Potter, elles se sont regroupées pour donner naissance à une industrie prospère.
Marc Bourbonnais, président de Modus FX, aimerait reproduire ce modèle à Montréal. «La première étape était de mettre sur pied un studio d'une centaine de personnes, ce que nous avons fait. La deuxième consistera à présenter une offre plus élaborée, de recruter des centaines d'employés et d'avoir un pied-à-terre dans plusieurs pays.»
Pour être cohérent, M. Bourbonnais devra inclure à son projet un volet formation, le bassin de main-d'oeuvre spécialisée disponible n'étant pas illimité. En outre, il faudra un volet R-D pour développer des procédés technologiques de plus en plus efficaces et économiques.
M. Bourbonnais estime aussi que les crédits d'impôt offerts par Québec et Ottawa pour ce type de service, même si le film n'est pas tourné au Québec, constituent un précieux atout dans le développement d'une industrie des effets visuels à Montréal.
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