Une chaire en gestion de portefeuille à ESG UQAM

Publié le 19/11/2011 à 00:00, mis à jour le 17/11/2011 à 15:32

Une chaire en gestion de portefeuille à ESG UQAM

Publié le 19/11/2011 à 00:00, mis à jour le 17/11/2011 à 15:32

Par François Normand

La Caisse de dépôt et placement du Québec (CDP) et l'École des sciences de la gestion (ESG) de l'UQAM s'associent pour lancer une chaire en gestion de portefeuille.

La CDP injecte 450 000 $ sur cinq ans dans la Chaire Caisse de dépôt et placement du Québec de gestion de portefeuille qui comptera une dizaine de théoriciens en finance de l'ESG.

«Nous voulions que les théoriciens et les praticiens de la gestion de portefeuille se parlent davantage», explique Maher Kooli, professeur au département de finance de l'ESG et titulaire de la Chaire. C'est lui qui a eu l'idée de créer cette chaire et de communiquer avec la Caisse pour lui demander de s'y associer.

Le comité de direction sera formé de professeurs en finances de l'ESG et de gestionnaires de la CDP. La Chaire aura aussi des contacts réguliers avec d'autres chercheurs en Amérique du Nord.

Première mission de la Chaire Caisse de dépôt et placement du Québec de gestion de portefeuille : améliorer et créer des indices de référence. Par exemple, la Chaire veut élaborer un indice qui permettrait de démasquer les gestionnaires de portefeuille qui offrent des rendements irréalistes aux investisseurs en sous-estimant les risques financiers.

Bernard Madoff, le financier américain emprisonné à vie pour fraude, qui laissait miroiter de forts rendements à ses victimes, en est un bon exemple, selon Maher Kooli. «Si on avait eu un indice plus solide pour comparer ses performances, il n'aurait pas pu générer de si bons rendements, et il aurait moins convaincu de gens de lui confier leurs épargnes.»

La Chaire créera aussi des indices pour aider les financiers dans la gestion de portefeuille grâce à des produits dérivés. Ces outils servent à se prémunir contre les risques (taux d'intérêt, devises, fluctuations des marchés, etc.) par des produits comme des contrats à terme, des options ou des swaps. L'industrie des dérivés connaît d'ailleurs une croissance fulgurante. En 2010, les transactions sur les produits dérivés standardisés - inscrits en Bourse - ont bondi de 25 % pour atteindre 22,4 milliards de contrats, selon le World Federation of Exchanges.

Deuxièmement, la Chaire formera une nouvelle génération de financiers, ce qui cadre avec la mission de Finance Montréal, qui veut redynamiser cette industrie dans la métropole.

La nouvelle Chaire offrira des séminaires auxquels pourraient participer des gestionnaires de portefeuille réputés. Elle donnera aussi de la formation au public au centre de perfectionnement de l'ESG.

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