En deux ans, le nombre de projets de recherche du Consortium de recherche et d'innovation en aérospatiale au Québec a presque doublé, passant de 48 à 86, pour une valeur totale de 83 millions.
Autre signe de son succès, le CRIAQ a étendu cette année ses activités à l'ensemble du Canada, ce qui a permis aux entreprises et universités canadiennes de participer à ses projets. Qui plus est, le modèle est maintenant repris ailleurs sur la planète. Le Mexique s'est doté d'un organisme similaire, alors que le Japon se montre intéressé.
Dans un secteur où la concurrence est omniprésente, cet organisme créé en 2002 afin d'accroître la compétitivité de l'industrie aérospatiale fait le pont entre 52 entreprises et 21 institutions et centres de recherche universitaire. «L'avenir de notre société est là, dans ces connaissances issues de différents milieux. Il faut détruire les cloisons qui existent», indique Clément Fortin, pdg du CRIAQ.
D'un point de vue strictement financier, les entreprises paient 25 % des projets de recherche. Mais au-delà des considérations financières, l'initiative permet la formation de chercheurs qui ont d'excellentes connaissances, à la fois fondamentales et industrielles.
