La Grèce a subi la décote financière, mais son yogourt a la cote ! Depuis que Liberté a lancé un premier yogourt grec sur le marché en 2009, les tablettes des épiceries se remplissent de ce produit onctueux. Devant le succès du produit, en croissance de 20 à 25 % par mois depuis son lancement, le Choix du Président a suivi la tendance au début de 2011 et Danone vient d'en faire autant avec Oikos. «C'est un peu un retour du balancier, note Frédérique Delagrave, directrice marketing chez Liberté. Après avoir tout ajouté dans les yogourts - Omega-3, probiotiques, vitamines, calcium et substituts de sucre -, on retourne à un yogourt qui contient le moins d'ingrédients possible, et les gens se disent qu'enfin, c'est un vrai yogourt.» Les ventes de ce yogourt augmentent, bien qu'il soit plus cher que les autres. Chez Liberté, le yogourt grec représente maintenant 45 % des ventes de yogourt ordinaire (on exclut le bio, le chèvre et le kéfir). Aux États-Unis, où les consommateurs ont pris le virage grec avant les Québécois, la catégorie représente 30 % des ventes totales de yogourt.
Un grec qui a la cote
Publié le 15/10/2011 à 00:00
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