Autre première canadienne : la mise sur pied, dans les années 1960 d'un service de livraison à domicile gratuit. Qui, parmi les plus vieux, ne se souvient pas de la publicité «Put ! Put ! Put ! St-Hubert BBQ !», qui a fait sa marque il y a 40 ans ?
Les années 1990 ont vu apparaître le resto-bar Le St-Hub, avec son ambiance musicale et son décor plus branché, de même que des aires de jeux , des menus et soirées pour enfants.
Depuis l'arrivée en poste de Lyne Chayer en 2010, St-Hubert s'est mis davantage en mode marketing numérique. Objectif : rajeunir la clientèle. St-Hubert a lancé une page Facebook, qui compte aujourd'hui près de 100 000 adeptes. Elle a aussi une application mobile et se montre sur Twitter et YouTube.
«Nous utilisons les réseaux sociaux à la fois pour promouvoir nos produits et pour mieux connaître nos clients», dit Mme Chayer, qui reconnaît que St-Hubert avait du rattrapage à faire. En janvier 2011, l'entreprise a lancé un tout nouveau site Web qui met l'accent sur la commande en ligne. Le processus a été revu et simplifié et permet notamment au client d'avoir accès à son historique d'achat.
St-Hubert, c'est aussi la vente de plusieurs produits et aliments prêts-à-manger dans les épiceries. Cette division, qui a fait en début d'année l'acquisition de Maître Saladier et de ses produits À Table, représente d'ailleurs 50 % des recettes du Groupe St-Hubert. La promotion de ces produits se fait directement en magasin. «Les consommateurs font généralement leur choix sur place. Nous y serons plus présents à l'avenir», dit Mme Chayer.
70 % : Pourcentage de la clientèle de St-Hubert composée de personnes âgées de plus de 45 ans.