Une étude obtenue par Les Affaires met de l'avant la faible empreinte carbone du Québec dans la production de zinc, d'acier, de chlore-alcali et dans l'hébergement de données.
Réalisée par le Centre international de référence sur le cycle de vie des produits, procédés et services (CIRAIG) pour le ministère de l'Économie, de l'Innovation et des Exportations (MEIE), l'étude évalue l'avantage du Québec pour ce qui est de l'empreinte carbone, lié à la prédominance de l'hydroélectricité. L'empreinte carbone correspond à la somme des GES émis tout au long du cycle de vie d'un produit ou d'un service.
Ainsi, un centre de données installé au Québec émet environ 95 % moins de GES qu'un autre établi aux États-Unis ou au Royaume-Uni, et 50 % de moins qu'un concurrent suédois. Cela grâce à un «mix électrique» composé à 95 % d'hydroélectricité, 3 % de nucléaire et moins de 1 % d'énergie fossile. Les États-Unis et le Royaume-Uni utilisent respectivement 69 % et 77 % d'énergie fossile, alors que la Suède compose avec 43 % d'hydroélectricité, 38 % de nucléaire et seulement 3 % d'énergie fossile.
Le Québec émet aussi 46 à 60 % moins de GES que la Russie, les États-Unis ou la Chine dans la production d'acier ; 60 % à 78 % moins que la Corée du Sud, la Chine et l'Inde dans la production de zinc et 56 % à 78 % moins que l'Allemagne, les États-Unis ou la Chine dans la production de chlore-alcali.
Des résultats que le MEIE souhaite voir s'ajouter à la liste d'arguments des organisations effectuant du démarchage auprès d'investisseurs étrangers.Un centre de données installé au Québec émet environ 95 % moins de GES qu'un autre établi aux États-Unis ou au Royaume-Uni. Source : CIRAIG »
