Produire à l'étranger a ses avantages

Publié le 23/06/2012 à 00:00, mis à jour le 26/06/2012 à 11:01

Produire à l'étranger a ses avantages

Publié le 23/06/2012 à 00:00, mis à jour le 26/06/2012 à 11:01

Suzanne Benoît, directrice générale d'Aéro Montréal, n'a aucun doute : la tendance des entreprises québécoises du secteur aérospatial à s'implanter à l'étranger est une très bonne nouvelle. Selon elle, c'est la preuve de la réussite de ces entreprises qui, pour demeurer parmi les grands de l'industrie, n'ont pas d'autre choix que celui de s'implanter à l'extérieur de nos frontières, souvent dans des pays où les coûts de production sont moindres. «Si elles ne le font pas, elles vont mourir», soutient-elle. Au grand dam des syndicats, qui se montrent plus nuancés.

Ainsi, Héroux-Devtek a annoncé l'ouverture d'une usine à Querétaro, au Mexique, à deux pas de celle de Bombardier. L'entreprise de Longueuil, également présente en Ontario et aux États-Unis, prévoit y employer une centaine de personnes d'ici cinq ans.

De son côté, Bombardier Aéronautique prépare son implantation au Maroc, en banlieue de Casablanca. Après avoir annoncé un investissement de 150 M$ US, la multinationale s'est ravisée, promettant au Royaume une injection de 200 M$ US. Quelque 850 emplois devraient y être créés.

D'autres entreprises s'internationalisent pour lutter contre le protectionnisme croissant de certains pays. C'est le cas d'Alta Précision, une PME montréalaise de 80 employés, sur le point de s'installer aux États-Unis dans l'espoir de tirer sa part d'importants contrats gouvernementaux, notamment militaires, réservés aux entreprises installées sur le territoire américain.

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