Pas de coupures massives à l'horizon

Publié le 07/03/2009 à 00:00

Pas de coupures massives à l'horizon

Publié le 07/03/2009 à 00:00

Plus de 65 % des organisations ne prévoient pas apporter de changements à leurs programmes de formation, selon une étude sur l'impact de la crise sur les programmes de rémunération, les conditions de travail et les effectifs menée en décembre par le Groupe Hay. Fait étonnant, 8 % des entreprises qui prévoient les modifier envisagent plutôt une augmentation de leurs activités de perfectionnement.

Les organisations semblent être conscientes que, malgré la tempête, la pénurie de main-d'oeuvre appréhendée n'est pas écartée pour autant, estime Jérôme Côté, associé principal du Groupe Hay. " Les employés se souviendront de la façon dont ils ont été traités pendant la crise. Les entreprises doivent garder le cap et continuer de bien les traiter, au risque de voir les meilleurs quitter le bateau avec la reprise. "

Conséquences positives sur l'organisation

À l'heure où les salaires sont gelés et les primes abolies, la formation peut s'avérer une façon moins coûteuse de récompenser et de mobiliser ses employés. " Elle est alors vue comme une forme de reconnaissance pour le personnel très performant. Pour l'entreprise, les retombées peuvent être plus intéressantes que celles d'une maigre augmentation de salaire ", indique-t-il.

En effet, la formation peut avoir des conséquences positives sur le rendement de l'équipe si elle permet de trouver des solutions concrètes aux problèmes vécus dans l'organisation. " Les entreprises devraient privilégier les formations pratiques, qui leur permettront de traverser la crise plus facilement, ajoute-t-il. Par exemple, comment améliorer le climat de travail, être à l'écoute de ses employés, gérer des conflits, etc. "

Parmi les entreprises qui prévoient modifier leurs programmes de perfectionnement, seulement 13 % d'entre elles envisagent une diminution. D'ailleurs, les organismes de formation interrogés par Les Affaires n'ont pas encore senti de ralentissement. " Il y a parfois des retards dans certains dossiers, mais on ne peut lier cela directement à la crise ", indique Serge Allary, directeur du Centre de formation continue de l'Université de Sherbrooke.

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