Pas d'économies à l'épicerie

Publié le 12/09/2009 à 00:00

Pas d'économies à l'épicerie

Publié le 12/09/2009 à 00:00

Les épiciers québécois ne réduiront pas leurs prix même si la croissance du coût de la nourriture est passée de 9,8 %, en mars, à 5,6 %, en juillet, en comparaison avec la même période l'année dernière.

Plusieurs indices portent à croire que les prix baisseront dans les prochains mois, dont la diminution du prix des denrées agricoles, l'appréciation du taux de change, qui réduit les coûts d'importation, et la stabilisation du cours du baril de pétrole. Loblaw a d'ailleurs réduit en août ses prix de 10 à 25 % sur quelque 3 000 produits dans les provinces de l'Atlantique. L'épicier ontarien a voulu s'adapter à la conjoncture économique. " Cette région a souffert de plusieurs fermetures d'usine; les gens sont très affectés ", dit la porte-parole, Josée Bédard.

Mais pas question pour la chaîne de promettre de telles réductions aux consommateurs québécois. " On essaie toujours d'offrir les meilleurs prix ", soutient Mme Bédard.

Il faut dire que les Québécois ont déjà accès à un panier d'épicerie au meilleur rapport qualité-prix en Amérique du Nord, dit Frédéric Alberro, vice-président, Québec, du Conseil canadien des distributeurs en alimentation.

Marie-Claude Frigon, analyste du marché du détail chez RSM Richter, croit toutefois que les épiciers imiteront les autres commerçants québécois et baisseront leurs prix. Comme leurs marges bénéficiaires sont déjà minces, les épiciers compenseront par une augmentation des ventes. " Je crois qu'ils suivront ce que font les autres secteurs du détail. "

francois.normand@transcontinental.ca

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.