Mai 2012 : C'est le moment où le Comité de l'évaluation environnementale stratégique sur les gaz de schiste doit déposer son rapport de mi-parcours sur ses activités.
D'ici là, il y a fort à parier que ses travaux seront suivis de près.
«On espère que ça permettra de répondre aux dernières questions que la population se pose et qu'on pourra se donner un cadre pour permettre à cette industrie de se déployer au Québec», dit Stéphane Gosselin, porte-parole de l'Association pétrolière et gazière du Québec.
Pour leur part, les opposants suivront les travaux d'un oeil sceptique. Ingénieur en géologie et professeur retraité de l'Université du Québec à Montréal, Marc Durand a vertement critiqué le mandat même du Comité. Il lui reproche surtout de ne pas se pencher plus sérieusement sur le manque de cartes des nappes phréatiques dans la vallée du Saint-Laurent, «cruciales en cas de fuites et de contamination accidentelles», écrit-il sur sa page Facebook.
«On ne pense pas à combler les graves lacunes identifiées par le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement quant à la connaissance de ces nappes [...]», déplore Marc Durand, critique acerbe de l'industrie depuis ses débuts au Québec.
