Les fabricants de pièces automobiles Magna (Tor., MG, 65,46 $) et Linamar (Tor., LNR, 27,60 $) démontrent à quel point leur industrie se démarque dans une économie au neutre. Les deux sociétés ontariennes ont dépassé les prévisions des analystes de 11 % et 23 %, au premier trimestre, ce qui a incité plusieurs d'entre eux à relever leurs cours cibles. L'action de Magna a atteint un sommet depuis 1988, grâce au redressement inattendu de ses usines européennes. Magna a accru ses revenus de 6 % en Europe, tandis que son industrie a affiché une baisse de 8 %, note Christopher Ceraso, de Credit Suisse. «Les marges en Europe sont de bon augure dans une conjoncture difficile. La société fera encore mieux lorsque les ventes d'autos se rétabliront éventuellement», écrit Justin Wu, de Valeurs mobilières GMP. Même après des dépenses en capital de 1,4 G$ US, des dividendes de 265 M$ US et un rachat d'actions de 700 M$ US, Magna terminera l'année avec une encaisse de 600 M$ US, dit-il. Quant à Linamar, elle a réalisé ses meilleures marges avant intérêts et impôts (8,5 %) depuis 2007 grâce à des gains d'efficacité. David Tyerman, de Canaccord Genuity, prévoit une croissance de 9,8 % du bénéfice de 2013 à 2015. La croissance supérieure de Linamar et son évaluation inférieure à la moyenne de son industrie lui donnent un rapport risque-rendement attrayant.
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