Le ralentissement résidentiel canadien rattrape le grossiste de quincaillerie pour les cuisines et les meubles, avec un premier recul trimestriel en presque deux ans de ses revenus sans l'effet des acquisitions. Au Canada, ses ventes aux fabricants d'armoires de cuisine ont décliné de 4,3 %, celles aux fabricants de meubles, de 11 %, et celles aux détaillants, de 5,2 %, au premier trimestre. À titre comparatif, la croissance interne des ventes canadiennes était de 12 % au deuxième trimestre de 2010. Deux analystes réduisent donc leurs prévisions de bénéfices pour 2013 et 2014, mais prédisent toujours une hausse de 9 à 11 % des bénéfices en 2014. «Nous aimons ce chef de file bien géré, mais son titre est déjà bien évalué, compte tenu de la conjoncture», note Leon Aghazarian, de Financière Banque Nationale, qui maintient son cours cible de 40 $. Anthony Zicha, de Banque Scotia, recommande encore l'achat du titre, car son bilan sans dette et son encaisse de 41,5 millions de dollars lui donnent les moyens de poursuivre ses acquisitions aux États-Unis. Ses ventes aux détaillants américains ont crû de 2,5 % au premier trimestre, grâce à des gains de parts de marché. Le cours cible de 41 $ de M. Zicha laisse entrevoir un gain d'à peine 3 %, mais il ne comprend pas de possibles acquisitions, souligne l'analyste.
Les ventes déclinent au Canada¹
1er trimestre 2013 - 2,9 %
4e trimestre 2012 + 5,7 %
3e trimestre 2012 + 3,9 %
2e trimestre 2012 + 3,9 %
1er trimestre 2012 + 2,9 %
¹ Cela exclut les acquisitions. Source : Financière Banque Nationale
