Le luxe s'enfonce dans la dèche

Publié le 02/05/2009 à 00:00

Le luxe s'enfonce dans la dèche

Publié le 02/05/2009 à 00:00

Par S.D.

LVMH, poids lourd du luxe et propriétaire de grandes marques comme Givenchy, Louis Vuitton et Moët & Chandon, vient d'annoncer une baisse marquée de ses revenus : moins 35 % dans le champagne, 16 % dans les vins et spiritueux, 27 % dans les montres et la bijouterie et 8 % dans les parfums et les cosmétiques.

De son côté, L'Oréal, le géant des cosmétiques - secteur qu'on a longtemps cru à l'abri des soubresauts de l'économie - a vu ses bénéfices fondre du quart, en 2008.

Les plans de mises à pied sévissent chez Saks à New York, Cartier en Suisse, Burberry à Londres... L'industrie du luxe s'enfonce dans une crise plus profonde que prévu.

Selon la dernière étude du cabinet international Bain & Company, le marché mondial du luxe subira une baisse de 15 à 20 % au premier semestre 2009. Évalué à 170 milliards de dollars en 2008, il devrait descendre à 153 milliards d'ici le milieu de l'année, indique l'étude, qui prévoit par ailleurs une stabilisation à partir de ce point. L'exercice devrait se solder par une baisse moyenne de 10 %.

"La situation est beaucoup plus grave que ce que nous estimions en octobre dernier, alors que nos prévisions de recul de chiffre d'affaires pour 2009 s'élevaient à 7 %", a signalé une des responsables du rapport, Claudia d'Arpizio, spécialiste du haut de gamme, de Milan.

La baisse la plus forte touchera les États-Unis (- 15 %), foyer de la récession, suivis du Japon (- 10 %) et de l'Europe (- 10 %). Par contre, on s'attend à une croissance de l'industrie du luxe en Chine (7 %) et au Moyen-Orient (2 %).

À la une

Bourse: records en clôture pour Nasdaq et S&P 500, Nvidia première capitalisation mondiale

Mis à jour le 18/06/2024 | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. Les titres de l’énergie contribuent à faire grimper le TSX.

Stellantis rappelle près de 1,2 million de véhicules aux États-Unis et au Canada

Environ 126 500 véhicules au Canada sont concernés par le rappel.

Le régulateur bancaire fédéral maintient la réserve de stabilité intérieure à 3,5%

L’endettement des ménages reste une préoccupation pour le Bureau du surintendant des institutions financières.