Le Canada, une marque qui vend

Publié le 01/08/2009 à 00:00

Le Canada, une marque qui vend

Publié le 01/08/2009 à 00:00

Le label Made in Germany a toujours été un gage de qualité dans l'industrie manufacturière. Depuis la crise financière, Made in Canada est aussi devenu synonyme de qualité, mais auprès des marchés financiers.

La Banque Royale (RBC) mise sur la bonne santé et la fiabilité du système bancaire canadien - épargné par les faillites et l'entrée de l'État dans le capital des banques - pour sa promotion aux États-Unis et en Europe dans les grands médias économiques, comme le Financial Times et The Economist.

La publicité s'adresse aux décideurs des marchés financiers à New York, Chicago et Londres, en particulier. RBC y indique qu'elle est une institution stable et sûre, bien cotée par Moody's et Standard & Poor's.

Sans dénigrer les banques américaines ou européennes, RBC laisse entendre que les institutions canadiennes reposent, elles, sur des assises financières solides.

Et pour s'assurer que le message passe, la banque a même réintégré le mot "Canada" dans sa raison sociale aux États-Unis.

"L'idée, c'est de faire le lien entre RBC Canada et le système financier canadien", explique Jim Little, chef de la marque et des communications de RBC.

Et la stratégie paie : la demande des services de RBC est en hausse, et de nombreux candidats postulent à la banque ou sont recrutés chez des concurrents. RBC vient d'ailleurs d'embaucher Jay Caldwell, directeur de la Bank of America, pour piloter le service des conseils financiers dans le secteur de la défense et de l'aérospatiale.

francois.normand@transcontinental.ca

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