Les quotidiens et les bulletins de nouvelles l'ont souligné à gros traits, en décembre : au Canada, le prix des maison a baissé en novembre, récession oblige.
Un " détail " est passé inaperçu. Dans la société distincte, le prix des maisons a plutôt augmenté ! Le Québec est la seule des quatre plus grandes provinces à pouvoir se vanter d'une hausse.
Une hausse certes modeste : 0,5 % par rapport à novembre 2007, selon l'Association canadienne de l'immobilier.
Rien à voir avec les augmentations dans les deux chiffres que le Québec connaissait il y a quelques années ! Le prix moyen des maisons avait augmenté de 7 % de 2006 à 2007.
Il n'empêche. Parmi les trois plus grandes villes au pays, Montréal est la seule à s'en tirer avec des hausses du prix des maisons : jusqu'à 5 % pour le prix médian des copropriétés dans la grande région métropolitaine. À Québec, le prix des maisons unifamiliales a augmenté de 6 %.
Pour le chef de la direction de la Fédération des chambres immobilières du Québec, le prix des habitations se maintient surtout parce que l'emploi résiste. " En novembre, l'Ontario a perdu 75 000 emplois, alors que le Québec en créait 2 500 ", souligne Michel Beauséjour. Et comme Montréal est la ville la moins dispendieuse en Amérique du Nord, " les vendeurs ont une plus grande marge de manoeuvre ", dit-il.
L'ombre au tableau ? Le nombre de transactions, lui, a diminué de 31 % dans la province. Un ralentissement dû à la perte de confiance des Québécois en l'économie, selon M. Beauséjour.
hugo.joncas@transcontinental.ca
C-B - 12,5 %
ALBERTA - 4,2 %
ONTARIO - 6,1 %
QUÉBEC + 5 %