L'effervescence des exportations culturelles québécoises semble atteindre un niveau sans précédent. Il n'y a pas de données récentes qui permettent de le mesurer, mais chose certaine, nos artistes rayonnent en haut lieu.
À la soirée des Oscars, Monsieur Lazhar, de Philippe Falardeau, était en lice pour le meilleur film en langue étrangère et le Cirque du Soleil, dans la mise en scène de Shana Carroll des 7 doigts de la main, offrait un magnifique hommage au cinéma. Le Cirque du Soleil s'entourait ensuite de la firme multimédia Moment Factory pour faire briller Madonna à l'occasion du spectacle de la mi-temps du Super Bowl. Céline Dion remplit le Colosseum de Las Vegas à chaque représentation. Le metteur en scène Robert Lepage était au Metropolitan Opera de New York en février, tandis que le chef d'orchestre Yannick Nézet-Séguin faisait ses débuts au Royal Opera House de Londres. Cavalia a deux spectacles en tournée mondiale. Notre humour s'exporte dans tous les continents grâce aux gags de Juste pour rire et QuébeComm. Et on pourrait allonger la liste !
Plusieurs entreprises qui fournissent des services aux locomotives Céline Dion et Cirque du Soleil exercent aujourd'hui des activités aux quatre coins du globe grâce à ces contrats qui leur ont donné crédibilité et visibilité : pensons à l'agence de publicité Sid Lee ou à ACMÉ Décor et Scéno Plus. Bref, la culture fonctionne maintenant comme une grappe industrielle.
