L'autoassurance a fait des miracles pour JS International

Publié le 23/01/2010 à 00:00

L'autoassurance a fait des miracles pour JS International

Publié le 23/01/2010 à 00:00

" J'ai adhéré pour la première fois à l'autoassurance il y a 20 ans ", dit Bill Assaf, chef financier chez Groupe JS International, un designer et manufacturier de vêtements pour femmes de Montréal.

Ce cadre d'entreprise s'est vu offrir l'autoassurance par son courtier en 1989, alors qu'il travaillait chez Henderson, Barwick, un fabricant de tuyaux d'acier inoxydable de Boisbriand.

" J'assistais, impuissant, à la flambée des primes d'assurance, raconte-t-il. Mon courtier savait que j'étais horripilé par ces hausses de 15 à 20 % par an. " L'arrivée de l'autoassurance lui donnait enfin une solution de rechange.

Ce régime, plus souple, est conçu spécialement pour les petites entreprises. Il offre une couverture d'assurance vie et invalidité par l'entremise des grands acteurs de l'assurance, comme pour un produit régulier. Toutefois tout ce qui concerne l'assurance maladie, y compris le volet dentaire, fonctionne différemment.

Se constituer une réserve personnelle

" Les primes sont déposées dans un compte d'épargne au nom de l'employeur, explique M. Assaf. Elles servent à payer les réclamations et à constituer une réserve. Nous recevons des données mensuelles qui nous permettent de suivre l'évolution de ce compte. Grâce à cette information, nous décidons nous-mêmes si les primes doivent augmenter ou non. "

" L'expérience m'a montré qu'avec l'autoassurance, les primes n'augmentent pas automatiquement tous les ans, et les hausses annuelles ne dépassent jamais 5 % ", continue-t-il.

De plus, comme l'entreprise reçoit beaucoup d'information sur les réclamations, cela lui permet d'ajuster son régime. Par exemple, elle peut imposer une limite à un soin de santé trop populaire ou cesser de couvrir un soin peu utilisé.

Premier Medical, l'assureur que M. Assaf a choisi, aide également les assurés à contrôler les primes en leur donnant des conseils sur la nutrition, le tabagisme et d'autres sujets du genre.

L'assureur a aussi développé une banque de noms de professionnels tels des pharmaciens, des dentistes et des optométristes. " En utilisant leurs services, les employés obtiennent des rabais qui vont de 10 à 20 % ", dit Bill Assaf.

" Nous ne forçons pas les employés à faire appel à ces partenaires, précise-t-il. Nous les informons quant aux avantages de le faire et les laissons décider. Et c'est ce que j'aime avec l'auto-assurance. C'est un régime très flexible. "

En 20 ans, Bill Assaf a implanté l'autoassurance dans quatre PME : Henderson, Barwick (200 employés), Joseph Ribkoff (200), Agmont (230) et Groupe JS International (150). Et le régime a toujours répondu à ses attentes.

" Évidemment, ce régime d'assurance collective n'est pas comparable à ce qu'offre Bell Canada ou les grandes banques, dit le chef des finances. Mais lorsque nous nous comparons à certaines entreprises de notre catégorie, nous sommes très concurrentiels. "

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