Médecin radiologiste, le Dr Guy Breton a passé sa carrière à expérimenter de nouvelles technologies et à les enseigner. Il y a 10 ans, il obtenait une première bourse de la Fondation canadienne de l'innovation afin de mettre au point des outils de simulation pour les interventions chirurgicales portant sur les anévrismes. " Ma vie a été un apprentissage technologique et opérationnel constant ", dit-il.
Aux commandes de l'Université de Montréal depuis juin, il est animé par une préoccupation : développer davantage d'applications commerciales pour les résultats de la recherche. " On peut faire plus, décrète-t-il. Un des rôles majeurs de l'université consiste à générer des transferts de savoir et des occasions de valorisation. "
Depuis son entrée en fonction, il a pris son bâton de pèlerin pour aller rencontrer de grands représentants du milieu industriel. " Quand je demande aux dirigeants comment nous pouvons améliorer nos manières de faire, ils me répondent que notre plus grande contribution réside dans la formation de professionnels de la gestion de projets et de risques. Ils ont besoin de savoir-faire pour passer de l'idée au produit qui aura une valeur sur le marché. "
Ingéniosité, complémentarité, pertinence : ces trois concepts inspirent le recteur. " Nous ne sommes pas là pour réinventer la roue. Par contre, nous avons un rôle à jouer dans le développement d'industries émergentes, comme les technologies propres, afin de proposer des découvertes commercialisables. "
De leur côté, les entreprises doivent être davantage motivées à prendre des risques, considère le médecin. " Le volet entrepreneurship n'est pas assez développé au Québec. Il nous faut plus d'entreprises qui ont envie de tenter de nouvelles aventures. "
EN 2010
Plus de 2 000 professeurs-chercheurs
520 brevets et brevets en instance
25 entreprises dérivées
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