En attendant que le téléphone sonne...

Publié le 28/04/2012 à 00:00

En attendant que le téléphone sonne...

Publié le 28/04/2012 à 00:00

Fatimazohra Mamouni, 44 ans, vit à Québec depuis 2009. Les débuts ont été difficiles, mais aujourd'hui, elle travaille comme technicienne-comptable au journal de l'Université Laval, Impact Campus, et se sent, avec sa famille, «complètement intégrée».

Lorsqu'ils ont quitté le Maroc, son mari, elle et leurs trois filles ont préféré s'installer à Québec plutôt qu'à Montréal, «car il y avait peu d'immigrants». Une situation qui serait favorable, estimaient-ils, pour trouver de l'emploi et s'intégrer.

Au Maroc, Mme Mamouni était responsable de la facturation dans une entreprise de bureautique informatique. Son mari, diplômé de l'École internationale de mode, arts et design du Collège LaSalle à Rabat, dirigeait un atelier de confection. À Québec, il s'est trouvé un emploi chez un distributeur de gaz. Pour elle, le processus a été plus long. À 42 ans et trois enfants, elle n'a pas eu peur de suivre des cours pendant 18 mois pour obtenir une AEC en comptabilité afin d'améliorer ses chances de décrocher un emploi dans son domaine. Il s'est ensuivi un an d'envois de CV et d'attente que le téléphone sonne.

«J'étais découragée, car, sur les 14 étudiants du cours pour l'AEC, seules moi et une autre étrangère n'avions pas trouvé de travail», relate Mme Mamouni. Au début, elle se limitait à envoyer des CV. «Je n'osais pas décrocher mon téléphone, car ça ne se fait pas au Maroc.» Par la suite, elle a compris qu'ici, il fallait prendre contact directement avec les entreprises. Après plusieurs semaines, son téléphone a sonné, et la première entrevue a été la bonne.

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