Diane Giard a pris un ascenseur vers le sommet

Publié le 15/01/2011 à 00:00

Diane Giard a pris un ascenseur vers le sommet

Publié le 15/01/2011 à 00:00

Le désir d'être toujours au fait des changements a poussé Diane Giard à toujours apprendre. Le MBA à l'École des sciences de la gestion de l'UQAM s'est inscrit dans cet " esprit de curiosité naturelle ", comme elle dit.

" J'ai toujours suivi de la formation continue. Lorsque je travaillais en ressources humaines, j'ai pris un cours pour devenir courtière en valeurs mobilières ", raconte Mme Giard, qui siège sur quatre conseils d'administration d'organismes à but non lucratif, parmi lesquels la Chambre de commerce du Montréal métropolitain et le Musée Pointe-à-Callière.

Elle a obtenu son MBA en 2001, après 20 ans passés à la Banque Scotia. Elle a entrepris ses études parce qu'elle voulait " élargir ses perspectives ". Elle est la première femme à occuper le poste de première vice-présidente, région du Québec et de l'Est de l'Ontario à la Scotia.

Le parcours de Mme Giard est atypique. La dirigeante de 50 ans a gravi tous les échelons de l'institution financière, d'abord comme caissière en 1981, alors qu'elle étudiait en sciences économiques à l'Université de Montréal. Elle a occupé tous les postes, en passant par les ressources humaines, l'exploitation, le marketing et la gestion des succursales " J'ai travaillé comme caissière pendant deux jours seulement. Tous les deux ans, j'ai obtenu un nouveau poste à l'intérieur de l'organisation, sans avoir eu à postuler ", dit Mme Giard, qui est devenue vice-présidente régionale en 2006.

Employabilité accrue

Pendant qu'elle travaillait à la gestion de risque, elle a décidé de suivre le MBA en services financiers de l'ESG UQAM. " J'ai toujours pensé que les études nous aident à accéder à des postes supérieurs, pas seulement à cause d'un diplôme qu'on affiche sur le mur, mais parce que cela élargit les perspectives et maximise l'employabilité ", dit la gestionnaire.

L'obtention du MBA a coïncidé avec une promotion. Du service de la gestion de risque, elle est passée à celui des ventes aux entreprises avant d'obtenir un poste de vice-présidente où elle fut responsable de plusieurs succursales dans la région de Montréal. Est-ce le MBA qui l'a amenée à ce poste ? " Non, mais cela a été certainement pris en considération ", dit celle qui avoue n'avoir jamais songé à changer d'employeur au fil des ans.

Sur tous les fronts

Difficile de s'occuper en même temps de la croissance financière de la Scotia, de veiller à l'efficacité des succursales, à la satisfaction de la clientèle et à celle des employés tout en trouvant le temps de contribuer à la société.

" La personne qui suit la formation en dehors du parcours académique type apprend à gérer son travail le jour, ses études et sa famille le soir et la fin de semaine. C'est à ce type d'expérience que le MBA vous prépare. "

Pour Mme Giard, le MBA est un outil de plus dans son coffre personnel. " Il ne faut pas s'arrêter là. Il faut maintenir son réseautage à jour, s'engager dans de différentes communautés et ne jamais cesser de s'instruire ", souligne-t-elle.

En suivant des cours les vendredi, samedi et dimanche toutes les trois semaines, Mme Giard avoue que le plus grand défi pendant les deux ans et demi du programme MBA a été de préserver l'équilibre familial. " Il y a des choses qu'on doit laisser de côté. J'ai eu la chance d'avoir un partenaire de vie qui m'a permis d'être vraiment disponible pour mes autres tâches. C'est très important d'avoir du soutien familial pendant son MBA et que son employeur fasse preuve de exibilité. "

Un conseil pour réussir

Même si parfois l'équilibre entre la famille, le travail et les études est périlleux, la pire chose à faire est de mettre tous ses oeufs dans le même panier. En plus d'une bonne communication avec son entourage, Diane Giard souligne l'importance de garder un bon niveau d'engagement dans l'organisation et de ne pas diriger toutes ses ressources vers le MBA. " L'employeur s'attend quand même à ce que le rendement de l'employé dans l'organisation soit maintenu tout au long des études. "

dossiers@transcontinental.ca

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