Les écoles de gestion américaines ne lésinent pas sur les moyens afin de s'assurer que la grippe A (H1N1) n'affecte pas les activités de leurs étudiants au programme de MBA.
Par exemple, pour éviter une interruption du calendrier universitaire, des écoles se sont dotées de systèmes d'enregistrement des cours pour que les étudiants malades puissent les visionner à distance.
D'autres écoles, comme la F.W. Olin Graduate School of Business, au Massachusetts, offrent certains cours en direct sur Internet, ce qui permet aux étudiants de poser des questions à distance.
D'autres universités ont assigné à chaque professeur un suppléant - qui a accès à tout le matériel pédagogique - afin d'éviter l'annulation de cours en cas de maladie.
Les universités du Québec n'ont pas encore prévu de mesures semblables. Elles se limitent pour l'instant à informer les étudiants des consignes s'ils sont malades (rester à la maison, fournir des billets du médecin si un examen est manqué, etc.).
" Nous suivons toutefois la situation de près et nous prendrons des mesures en conséquence ", précise Kathleen Grant, directrice des communications et du recrutement de HEC Montréal.
Et si la majorité des étudiants tombaient malades, elle affirme que le gouvernement du Québec interviendrait nécessairement pour qu'ils puissent quand même terminer leur session sans être pénalisés.