Enfin de l'argent frais dans l'industrie des sciences de la vie au Québec ! Le Fonds Merck Lumira financera les sociétés québécoises biotechnologiques en amont de la preuve de concept chez l'humain. À la clôture initiale, il a levé un total de 43 millions de dollars, mais il vise à amasser une somme de 50 M$ d'ici la clôture finale.
L'autre fonds, appelé Investissements TVM Science de la vie VII, a amassé 150 M$ à sa clôture initiale, dont 65 M$ du fonds de fonds Teralys, le reste provenant d'Eli Lilly and Company et d'autres partenaires, dont BDC Capital de risque, Fondaction et Advantus Capital Management, une filiale de Minnesota Life Insurance Company.
«Teralys est fière de s'associer à Merck et à Eli Lilly pour investir des montants importants dans l'écosystème québécois des sciences de la vie, qui permettront de renforcer la position de chef de file de la province dans ce secteur», dit Jacques Bernier, associé directeur de Teralys Capital, un fonds de fonds alimenté par le gouvernement du Québec et le Fonds de solidarité de la FTQ. TVM Science de la vie VII sera établi à Montréal. Géré par TVM Capital, une firme d'investissement internationale reconnue, le fonds permettra la création de compagnies fondées sur un seul actif thérapeutique. Eli Lilly implantera à Montréal une division canadienne de Chorus, son unité d'affaires autonome.
Autre bonne nouvelle : les entreprises de biotechnologie du Québec sont celles qui ont obtenu le plus de financement en 2011, selon un rapport d'Ernst & Young. Les entreprises québécoises ont levé 372 M$ US l'an dernier. Cela représente 50 % des sommes allouées au Canada. L'Ontario, avec 177,3 M$ US, et la Colombie-Britannique (112,2 M$ US) complètent le trio de tête.
