Malgré la présence de nuages à l'horizon, la société montréalaise Aimia (Tor., AIM), qui chapeaute le programme de récompenses Aéroplan, continue d'attirer la faveur de la plupart des analystes.
Neuf analystes en recommandent l'achat même si le titre a grimpé de 24 % en 2012.
L'ancien Groupe Aéroplan réussit depuis le début de l'année à maintenir une croissance de son bénéfice, et ce, en dépit d'une baisse de son volume de facturation au troisième trimestre.
La perte, en début d'année, du mandat que lui confiait le transporteur Quantas, sur les territoires des États-Unis et de l'Asie-Pacifique, la prive de revenus annuels de 40 M$. Par contre, les hausses marquées du volume de facturation en Europe (14,9 %), au Moyen-Orient et en Afrique permettent à Aimia de garder la tête hors de l'eau.
Mais la performance d'Aimia demeure sensible aux soubresauts de l'économie et à la capacité de dépenser des consommateurs. L'entreprise s'attend à ce que les interruptions de service chez Air Canada nuisent à son bilan.
Autre source d'inquiétude : le renouvellement de son partenariat avant la fin de 2013 avec la Banque CIBC. Si nul ne doute d'une entente, certains s'inquiètent de l'impact de la décision attendue du Bureau de la concurrence sur les frais imposés par les émetteurs de carte de crédit. Pas moins de 30% du volume de facturation enregistré par Aimia est directement lié à des partenaires financiers.
Aimia pourrait aussi composer avec une forte augmentation du volume de réclamations de récompenses en échange de points accumulés. À la fin de 2013, des milliers de membres d'Aéroplan verront expirer plusieurs centaines de M$ de points accumulés. Un flux de réclamation supérieur aux prévisions pourrait placer l'entreprise en difficulté.
Le coin des analystes
9 en recommandent l'achat
1 de le conserver
3 de le vendre
Cours cible moyen : 16,63 $
