L'investisseur activiste Highfields Capital Management suggère au fournisseur des cafés et beignes préférés des Canadiens de cesser d'investir aux États-Unis, d'emprunter 3,4 milliards de dollars à faible coût pour racheter 37 % de ses actions, de se séparer de ses activités de grossiste et d'envoyer ses établissements dans un fonds immobilier, afin de donner plus de rendement à ses actionnaires. Peu d'analystes croient que Highfield, qui a 4 % des actions de la société, aura gain de cause. Si le fonds immobilier et le divorce de la distribution paraissent irréalisables, Tim Hortons recentre déjà son capital aux États-Unis et évalue un rachat d'actions plus musclé, dit Patricia Baker, de Banque Scotia. L'analyste s'attend à ce que l'arrivée imminente d'un nouveau président entraîne certaines décisions et un nouveau plan d'action de cinq ans. «Tim Hortons cherchera un bon équilibre entre les demandes des investisseurs et ce qui est prudent. Elle pourrait emprunter un milliard de dollars pour racheter des actions et ainsi ajouter 0,10 $ par action à son bénéfice», dit-elle. Derek Dley, de Canaccord Genuity, juge que les investisseurs sont un peu trop optimistes par rapport aux mesures financières que pourrait prendre la société et oublient que sa croissance ralentit au Canada, où la concurrence de McDonald's pour les petits déjeuners s'avive.
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