«Les options de Textron se négocient à des volumes largement au-dessus de la moyenne en raison de rumeurs laissant croire que l’entreprise pourrait être la cible d’une acquisition venant de Lockheed Martin ou de Raytheon», estime Jon Najarian, d’OptionMonster.com.
En plus de Bell Helicopter, Textron possède également le fabricant d’avions Cessna, des divisions de produits industriels et financiers, de même que Textron Systems, qui conçoit des produits de sécurité pour l’immobilier et le secteur militaire.
Cai Von Rumohr, analyste chez Cowen & Co., vient toutefois tempérer les ardeurs des marchés: «Textron a un problème de solvabilité et personne ne veut acheter sa division financière», a-t-il affirmé, en entrevue à MarketWatch. Dans ce contexte, personne ne serait intéressé à acheter la société dans sa totalité, croit-il.
M. Von Rumohr concède toutefois que des acquéreurs potentiels pourraient être intéressés à acheter des parties de Textron, pour combler un besoin stratégique. «Lockheed pourrait par exemple être intéressée par la division militaire de Bell Helicopter», dit-il.
Bell Helicopter possède des installations à Mirabel où elle compte environ 1600 employés. En février, l’entreprise a annoncé 500 mises à pied pour une période de trois mois, justifiant sa décision par une baisse des commandes pour ses hélicoptères en ces temps économiques difficiles.
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