Rona possède un avantage de taille dans sa lutte pour contrer une acquisition par l’américaine Lowe’s : l’entreprise travaille avec ses partenaires depuis très longtemps, plaide Richard Darveau, président et chef de la direction de l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction.
« Un tiens vaut mieux que deux tu l’auras », a répondu le dirigeant lorsque LesAffaires.com lui a demandé avec qui de Rona ou Lowe’s un détaillant serait mieux servi. Selon lui, les détaillants sont massivement derrière le quincailler de Boucherville puisqu’ils désirent continuer de travailler avec un partenaire qu’ils connaissent.
Un échec de cette acquisition protègerait aussi certains fournisseurs qui parviennent à répondre aux critères de Rona, mais qui ne seront pas de taille pour le réseau de Lowe’s. Par contre, d’autres facteurs privilégient des fournisseurs locaux.